" Célébrités "

- Abbé Sabas Maury, 1863-1923 
Curé d'Arquizat en 1890  et de Norgeat en 1901 puis curé honoraire de Varilhes où il décéda,
Créateur d'Arièjo ô moun Païs l'hymne ariégeois bien connu ainsi qu'une chanson sur l'Ariège dédié à la société Amicale des Ariègeois à Bordeaux.

 


- Adolphe Garrigou prétend qu’Arnaud d’Esquerrier était de Miglos 
(Adolphe Garrigou historiographe des comtes de Foix qui classe les archives du château de Foix à partir du 6 avril 1445)

 

Quel est son pays d’origine ? Où est-il né ? A quelle date ? 
Adolphe Garrigou prétend qu’Esquerrier était de Miglos . Sur quel données s’appuie cet érudit, à qui on doit plusieurs travaux historique sur l’Ariège. Il ne cite aucun texte, n’invoque le témoignage d’aucun auteur, ne se réfère à aucune tradition.

L'erreur de Garrigou provient sans doute de ce que, dans la description du comté de Foix, telle que la donne Olhagaray sur la feuille hors du texte placée en tête de son ouvrage, les noms de Miglos et d’Esquerrier sont disposés de manière à faire naître quelque confusion. Mais Olhagaray ne dit pas qu’Esquerrier fût de Miglos.

Sa vie 

Une notice bibliographique sur Arnaud Esquerrier ne peut être qu’imcomplète. Les documents sont rares. 
On ne sait rien sur le lieu et la date de sa naissance. Sa langue fait penser qu'il était originaire du Comté de Foix, peut-être de la vallée de l'Ariège. En 1445, il est notaire et trésorier du Comté de Foix. Il est requis à ce titre par le Comte pour défendre ses droits. En , en effet, le roi de France Charles VII a contesté à Gaston IV (qui venait de l'aider à chasser les Anglais de Gascogne) le titre de «comte de Foix par la grâce de Dieu». Esquerrier est chargé par le Comte de classer les archives comtales placées sous sa garde au château de Foix afin que Michel du Bernis, autre fonctionnaire comtal qui avait déjà classé les archives sous les comtes précédents, puisse rédiger un mémoire démontrant que les comtes de Foix portent ce titre depuis l'origine. Du Bernis rédigera son mémoire mais Gaston IV renoncera de lui-même au titre face à l'intransigeance du roi. À partir de 1446, Esquerrier et du Bernis sont chargés de parcourir tout le Comté pour en faire la «réformation domaniale» (recensement des droits et créances qu'a le Comte sur les diverses communautés, personnes et institutions). En 1454, il est toujours trésorier du Comté puisqu'il verse à ce titre 400 écus pour la construction de la grande arche du pont sur l'Ariège à Foix. Il est ensuite privé un temps de sa notairie et de sa charge de trésorier qu'il retrouve avant 1459. C'est l'époque où il rédige sa chronique. Il meurt sans doute entre la date où il clôt sa chronique (1461) et la mort de son protecteur, le comte Gaston IV.

Même sont nom prête à débat : Squerrer ,Squarrier, Esquarrier, ou même Esquirre . La découverte de plusieurs chartes originales doit mettre fin  toutes difficulté. Notre chroniqueur y signe de façon très lisible Esquerrier.

Son œuvre 

La Chronique d'Arnaud Esquerrier relate l'histoire des Comtes de Foix (avec un récit de ses origines depuis le martyre de Saint Volusien). Terminée et dédicacée au Comte le 11 mai 1456, elle est reprise ensuite pour aller jusqu'en 1461. Elle est écrite en occitan classique, sans gasconismes. Contemporaine de la Chronique de du Bernis (écrite en 1444), elle est plus sérieuse et servira de base aux travaux des historiens qui lui ont succédé comme Olhagaray.

 


- Sernin Marie de Saint André : poète religieux né à Miglos le 20 juin 1831, de son vrai nom Moura Sernin Marie 

Il fit profession chez les Carmes déchaussés le 23 Avril 1855 et remplit ensuite les charges de prieur du couvent de Lyon, de lecteur de théologie et de provincial.
En tant que poète, il est surtout connu pour son oeuvre intitulée: Les voix qui prient (Paris, Périssé frères, 1875, 1 vol).
Poète du mysticisme, il a été apprécié et on a loué en lui l'harmonie et le lyrisme de ses productions. Il avait par-dessus tout le signe d'un poète réelle valeur, avec de belles conceptions poétiques où se trouvent la grâce, la profondeur philosophique, un charme infini, des ressources d'imagination, un idéalisme sans pareil. 

Le père Sernin de Saint-André a publié également quelques ouvrages d'histoire religieuse très appréciés:
- La vie de la bienheureuse Marie de Anges, carmélite déchaussée.
- Vie du vénérable frère Jean Saint Samson, religieux carme (Paris,1881)


Source histariege.com