l'Église d'Arquizat -
Miglos
L'église d'Arquizat apparaît pour la première fois
en l'an 1097 dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Sernin de Toulouse. Le pape
Urbain II lançait une bulle d'excommunication
contre les détenteurs des
possessions de l'abbaye de Saint-Sernin de Toulouse et énumérait les églises avec leurs
dimaires soumis à restitution.
Un cartulaire est un livre dans lequel étaient
enregistrés les actes, les titres et tous les papiers importants
concernant le temporel d'un monastère, d'une abbaye, d'un chapitre,
d'une église.
Celui de l'abbaye de Saint Sernin de Toulouse (844-1200): (voir page bibliographie) fait référence à Miglos
sous différent nom: Merglois, Merglos, Mirglos, Merglois.
Il évoque l'église sous le nom de: Eclesia
Sancti Ilarii de Merglos, Hylarii de
Merglos
La sanction
d'excommunication infligée par l'Église porta ses fruits, puisque dans les
deux décennies qui suivirent plusieurs détenteurs illégitimes abandonnèrent
leurs droits sur le dîmaire de Miglos.:
- Pons Adémar, avec le
consentement de ses frères Olivier et Bertrand, vers 1105
- Willem Aton de
Miglos, vers 1108 
- Willem Pierre de Roquemaure (Génat), en 1117
- Azémar de
Mal-Pas (aujourd'hui Bompas) et ses frères Raymond, Pierre et Bernard,vers 1118
.
Les privilèges de Saint Sernin seront confirmés à nouveau par les
papes Gélase II (2 janvier 1119) , Innocent II
(21 mars
1141) , Alexandre
III (11 mai 1169 et 30 mars 1175) .
Ces différentes bulles mentionnent l'église
de Miglos.
|


Crédit photo Joël Gardes 2008
|
Selon Barrière Flavy c'est selon toute
vraisemblance l'abbé de Saint Sernin qui éleva en l'honneur de Saint
Hilaire, docteur et évêque
de Poitiers (mort en 367) une église à Miglos.
En
septembre 1246, un inventaire des biens meubles et immeubles des prieurés
dépendants de l'abbaye de Saint-Sernin est fait .
A cette époque l'église de Miglos possédait, outre des
ornements de soie, un calice en argent, trois missels, un livre des épitres et
un des spaumes, trois croix, six cadélabres, deux encensoirs. les biens de
fonds une pièce de terre un jardin et une vigne. L'église avait trois autels donc trois absides.
L'église Saint
Hilaire d'Arquizat, jusqu'alors rattachée à Vicdessos, est érigée en prieuré,
avec pour succursales Mercus et Arignac, le 10 des kalendes de mai 1299 (22
avril), par l'abbé de Saint Sernin, Sanche de Aïssada. L'église de
Miglos, vicaierie du prieuré de Sos, fut érigée en prieuré en même temps que
celui de Lavelanet. Le
premier prieur de Miglos fut le chanoine Bérenguier de Montvieux qui, en 1301 , il signe avec
la Fabrique une convention relative à l'attribution et l'emploi des dîmes,
ainsi qu'à la nomination des fabriciens.
|
Une
charte du 3 août 1309
porte le détail des travaux qui seront réalisés. Le contrat a été passé
entre Raymond de Tressen et Pierre de Na Milglosio deux fabriciens, au nom des
habitants de la paroisse, et Arnaud de Savignac, maçon de Tarascon. le
maçon s'engageait à élever deux arcs; à démolir un autre arc situé près
de l'autel et à le refaire en pierre et en ciment; à couvrir la nef d'une
voûte et à le raccorder à l'abside et enfin à construire cinq piliers. Le
chapelain était alors Roger d'Alzonne. La Fabrique s'engageait à transporter
jusqu'à l'église le bois, la chaux et l'ardoise. Pierre de Miglos, damoiseau,
et Raymon Babini de Miglos , se portait caution de l'entrepreneur, qui devait
recevoir en paiement, la jouissance, pendant trente deux ans, de deux prairies
arrosables (natas), représentant un revenu annuel de 50 sous toulousains (toulsas).
Les paiements en numéraire étaient rares à cette époque..
En
avril 1321 , un accord
rédigeait par Me Pierre de Saint-Martial, notaire intervient entre le prieur Guilhem de Serras et les
habitants de la vallée ( représentaient par leurs syndics et les notables), pour régler un nouveau différend relatif à la
perception de la dîme. cet impôt qui fournit à l'église des ressources
considérables constitués donc l'impôt le plus juste et le plus égalitaire de
cette époque. il devait être payé aussi bien par les nobles que par les manants (redevances portant sur
le bétail, animaux de basse-cour, céréales,
vendanges, foin, herbe, légumes et fromages).
Le 18 juin
1328 , le vicaire perpétuel,
Bertrand Martin, déclare au chapitre de Saint Sernin un état détaillés des
biens mobiliers qu'il y a trouvés. A cette date, le prieur est Pierre de
Maserato. Le même Martin est cité comme témoin de l'hommage rendu au seigneur
Jean de Son, le 5 avril 1333, par la communauté de Miglos assemblée dans l'église
paroissiale.
Aucuns
document portant sur la vie ecclésiastique à Miglos, aux XVème et
XVIème siècles,
nous n'en connaissons que de rares détails.
Le
3 octobre 1454, Manaud de Couvre, nouveau seigneur de Miglos (par son mariage
avec Catherine de Béon, héritière de cette baronnie) reçoit l'hommage de ses
vassaux assemblés sur la place publique d'Arquizat. Parmi les témoins, on relève
le nom de Bernard Dupuy, curé du lieu.
Miglos
devient comme les autres prieurés, une dépendance du chapitre. le 21 octobre
1528
Jean Despujassa, chanoine de Saint Sernin prit officiellement possession du
prieuré.
Une
visite de l'église est effectuée le 7 octobre 1551
par Jean de Regert, chanoine des églises cathédrale de Pamiers et
abbatiale de Foix ,au nom de l'évêque Jean de Barbanson. on suppose que le but
de ses visites étaient de s'informer de la présence d'hérétiques ou de
protestant dans la paroisse. aucun détail dans la procès verbal de visite, il
est à noter seulement que le patron de l'église est appelé Suzanne et non
Saint Hilaire, erreur de copiste changement temporaire du saint patron ?
Concernant
la période des Guerres de Religion, on sait seulement que les habitants de
Miglos se sont joints à l'armée catholique du capitaine Traversier, qui a libéré
Tarascon des huguenots le 9 juin 1569.
le
7 septembre 1575, un jugement des "syndics et députés généraux du
clergé de France" (réunis à la chambre des Comptes à Paris), ordonne
que les prieurés de Vicdessos, Miglos et Celles " Seront dorénavant
cotiser à l'église de saint Sernin ,diocèse de Toulouse .La
dernière mention du prieuré de Miglos remonte à 1653
En
1630 un accord est conclu entre à la suite de difficutés survenues entre les
recteurs des église faisant partie du prieuré et le vicaire de Miglos "ce
dernier a reçut 15 setiers de blé, 20 bottes de foin et quelque peu de paille ".
Le
9 octobre 1636, l'évêque de Pamiers, Henry de Sponde se rend à Miglos, mais
ses écrits en la matière ne nous sont pas parvenus .
Le
prieuré de Miglos fut à nouveau rattaché à Vicdessos mais la date n'est pas connue. Elle se situe cependant dans le début de
la seconde moitié du XVIIème siècle. En effet, un acte notarié, délivré par
le sénéchal de Foix le 23 mai 1653, cite le prieuré de Miglos (qui
avait un revenu annuel de 700 livres), mais celui-ci n'existe plus en 1669.
L'évêque
François Estienne de Caulet visite la paroisse le 26 mai 1669. Concernant l'église,
il ordonne : "On blanchira le chœur, on vitrera la fenestre qui est du
costé de l'épistre, on achètera un devant d'autel de quelque belle étoffe de
plusieurs couleurs, un évangile de Saint Jean, une aube... On faira blanchir la
nef et boucher les trous d'icelle ; on faira faire un confessionnal... Le peuple
faira une porte au cimetière, du costé de la place, en sorte qu'on ne s'en
puisse servir comme d'un lieu de passage... Le tout dans le délay de six mois,
à peine d'interdit de l'église".
L'évêque
ordonne aussi la nomination d'un vicaire pour seconder le curé. Sa rétribution
sera assurée par le chapitre de Saint Sernin, qui devra verser, pour ce faire,
la somme de 60 sous par an .
Le
6 août de l'année suivante, le commissaire délégué Pierre d'Auterive
mentionne également dans son rapport à l'évêque précité la nécessité
d'adjoindre un vicaire au desservant de la paroisse, "comme c'était le cas
autrefois". Ceci sera réalisé un peu plus tard, puisque nous relevons le
nom du vicaire Bortieses, en 1678.
De
Caulet adressera deux mandements identiques aux paroissiens de Miglos, les 17
octobre 1672 et 26 janvier 1677. "Ayant appris que les habitants, sous prétexte
que nous aurions toléré autrefois que ceux des villages ou hameaux éloignez
allassent prendre quelque chose au cabaret après avoir ouï la messe, afin de
pouvoir attendre les vespres, bien loin de garder cette modération font des excès
notables et scandaleux". En conséquence, il "défend aux hostes du
lieu de recevoir aucun domicilier de ladite paroisse, pour boire, manger ou
jouer, en quelque temps que ce soit".
En
1675, sous le règne de Louis XIV, les habitants de Miglos refusèrent de payer
"le quartier d'hiver et le don gratuit, impositions extraordinaires inusitées
dans la province". Une transaction interviendra par la suite et sera signée
le 1er octobre 1678, à Foix, par les délégués de cette communauté : le
syndic Arnaud Gouzi et le curé François Saleys .
En 1680, à la mort de l'évêque de Pamiers,
Louis XIV entend disposer du diocèse et ses revenus . Le curé de Miglos et son
vicaire préfèreront obéir au vicaire de Pamiers (voir page schisme de la
Régale)
En
1696, l'évêque Jean Baptiste de Verthamon note sur le rapport de visite à
Miglos : "Les tribunes doivent être arrangées; le curé est un homme
sage, attaché à son devoir et aimé de son peuple".
A
partir du début du XVIIIème siècle, les paroissiens de Miglos vont s'opposer à
leurs curés successifs, au sujet de la dîme du foin. Ce problème ne trouvera
son épilogue qu'en 1769.
En
1711, le chapitre de Saint Sernin remet à l'église d'Arquizat divers
ornements, ainsi qu'un tableau pour le maître autel, représentant le Christ,
la Vierge et Saint Hilaire, patron de la paroisse malheureusement ce tableau a
disparu.
Le
curé de Miglos, Jean Mottes (qui y officia de 1713 jusqu'à sa mort survenue en
1746) institua "l’Assistance publique" en faveur des pauvres de
cette paroisse. Sa fortune, entièrement constituée de capitaux, s'élevait à
15 736 livres, somme rondelette pour l'époque. Dans son testament (dont la
teneur a été révélée le 23 septembre 1746 devant le conseil politique du
lieu, par maître Jean Baptiste Boyer, notaire de Tarascon), il instituait comme
administrateur de ses biens son successeur, qui était chargé d'informer
annuellement les Marguilliers de l'usage qui en avait été fait.
Le
29 septembre 1746, Dominique Vergnies prend officiellement ses fonctions à la tête
de la cure d'Arquizat (il y restera jusqu'en 1791). Selon les procès-verbaux
de visites établis dans les années 1750 par deux chanoines de Saint Sernin, le
curé bénéficiait du tiers des fruits décimaux et de 110 livres par an ; il
avait un vicaire pour le seconder.
Le
30 août 1762, une importante coulée de boue (provenant du vallon de Norrat),
consécutive à un violent orage, emporta huit maisons et granges, une partie de
l'église et fit 10 victimes. Une catastrophe similaire, survenue le 3 juillet
1750, avait détruit 11 maisons et granges et tué 14 personnes.
en
1763 et 1764 ,
à la suite de la violente tourmente qui s'était abattue sur la vallée de
Miglos , détruisant une partie de l'église, huit mois de travaux furent
nécessaire pour reconstruire deux arceaux, quatre piliers, toute la muraille du
côté de la nef, le chœur et le toit.
A la suite de
quoi, pour la sauvegarde de la population, des dispositions avaient été prises
puisqu'en 1787 il était rappelé au carillonneur l'obligation de sonner les
cloches, selon la coutume, lorsqu'un orage menaçait d'éclater sur la paroisse.
A noter qu'au début du siècle actuel, une messe anniversaire était encore célébrée
chaque année, à la mémoire des victimes de ces deux catastrophes.
Revenons
au curé de Vergnies, un plaideur par excellence. Son ministère sera ponctué
par de nombreux procès qu'il intente à ses paroissiens, ainsi qu'au baron
Pierre de Montaut, pour des motifs les plus divers, et en particulier la
redevance des dîmes.
Le
conseil politique de la communauté déchargera Vergnies de ses attributions
d'administrateur du legs de Jean Mottes, en février 1789, car il négligeait
depuis longtemps d'en rendre compte, comme exigé par le testateur. Peu après,
d'ailleurs, les biens en question seront confisqués au profit de la République.
Toujours
en 1789, ce curé aura également des démêlés avec son vicaire, Lacaze. Un
scandale éclatera même entre ces deux prêtres, en plein office religieux. L'évêque
sera saisi, et si Lacaze ne fut pas désavoué par sa hiérarchie, il fut affecté
à une autre paroisse et remplacé par Laville. Le successeur de celui-ci, Pagès
(1790/1791), sera le dernier vicaire de Miglos. A noter que de 1754 à 1791,
douze vicaires s'y sont relayés sans interruption. Après la Révolution, le
curé se retrouvera à nouveau seul pour s'occuper de la paroisse.
Le
dimanche 13 mars 1791, à l’issue de la messe, le curé Vergnies prêta
serment ("la main levée sur l'autel") à la Constitution, en présence
du conseil politique et de la quasi totalité des paroissiens.
En
1793 et 1794, en pleine période révolutionnaire, les églises du district de
Tarascon (comme partout ailleurs) seront dépouillées, alors qu’est inauguré
« le culte de la Raison ». (A noter que les églises seront rendues
au culte le 7 Thermidor An XI : 26 juillet 1803). Selon les ordres du procureur
de ce district, "les vases d'or et d'argent servant au culte catholique, et
les croix, statues et autres objets de mêmes métaux seront envoyés à la
Monnaie, pour les convertir en numéraire et servir à procurer des subsistances
aux défenseurs de nos droits".
Un
état du 6 Thermidor An Il (24 juillet 1794) reprend le poids des objets du
culte saisis dans les églises. Ainsi, on relève pour Miglos : "Argenterie
- 99 onces ; galons d'or - 20,5 onces ; galons d'argent - 17,5
onces". (1 once = 31 grammes environ). Peu avant, les terres de la cure
(deux champs et un pré) et de la Fabrique (trois champs et un pré) avaient été
vendues au profit de la Nation et, le 30 Ventôse An II (20 mars 1794) le curé
Jean Baptiste Dégueilh (successeur de Vergnies et également assermenté) doit
présenter les vases sacrés de l'église aux officiers municipaux de la
commune, pour inventaire.
En
ce qui concerne les cloches, une seule était tolérée alors dans chaque
municipalité, "pour sonner dans les cas d'alarme". (L'usage du
tambour avait été instauré pour annoncer les fêtes civiques). Les autres
devaient être fondues. Il apparaît qu'à Miglos on a "offert" toutes
les cloches à la Nation, puisque les deux qui se trouvent actuellement à l'église
d'Arquizat ne datent que de 1845 et 1874. La fin du paiement de la plus ancienne
est intervenu seulement le 1er mars 1851, grâce à un emprunt de 200 francs,
contracté par la Fabrique auprès d'un habitant de Tarascon.
Le
25 septembre 1793, le Directoire du District de Tarascon publiait l'arrêté
suivant "Toutes les croix des cimetières seront coupées et les croix en
fer seront converties en piques, pour être offertes à la Nation". Il ne
pourra être appliqué à Miglos. En effet, Jacques Gardes, dont l'épouse était
morte six mois auparavant, va ameuter (avec l'aide de ses quatre fils) la
population de la commune. Les hommes, armés de haches, vont se placer en
faction devant le cimetière ; ils mettront en fuite le commissaire du district
chargé de cette besogne, qui était pourtant escorté de quinze gardes
nationaux. Les croix de ce cimetière auront ainsi été préservées.
En
1849, le hameau de Norgeat est érigé en paroisse. Une église (également dédiée
à Saint Hilaire) vient d'y être construite et un cimetière aménagé. Cette
cure sera supprimée en 1901.
Début
septembre 1854, l’épidémie de choléra qui ravage l'Ariège atteint Miglos,
où elle fera 234 morts (sur une population de 1305 habitants). L'autorisation
de transfert du cimetière d'Arquizat (trop exigu) est demandée avec insistance
au préfet, par le curé Pierre Maurice Maury. Des correspondances émanant de
ce prêtre, on peut extraire quelques renseignements significatifs . "Le
cimetière, situé autour de l'église, est bien trop petit ; il est placé sur
un terrain calcaire et les fosses sont peu creusées" (5 septembre).
"La mortalité continue à sévir et nous ne pouvons plus procéder aux sépultures
dans notre cimetière ; aujourd'hui on a fait trois fosses communes sur la place
publique, qui est sous les croisées de mon presbytère" (12 septembre). Également
édifiant, un rapport de la gendarmerie de Vicdessos, en date du 17
septembre, adressé au Commandant d'Escadron de l'Ariège : "Il y a
aujourd'hui 13 cadavres à enterrer du choléra... Les fosses ne se font qu’
à 1,25 m au lieu de 2,25 m... Aucun médecin ne visite la commune ; le maire
est malade, le garde-champêtre et le fossoyeur le sont aussi... ».
En fait, le cimetière d'Arquizat sera transféré à Las Salinos (son
emplacement actuel) l'année suivante .
 |
Sabas
Maury en 1892, fit construire à Arquizat une seconde sacristie jouxtant
celle, trop exiguë, qui existait déjà et à laquelle on accédait
depuis la chapelle Saint Blaise (ancienne chapelle seigneuriale), située
dans l'absidiole de droite.
Après la suppression
de la paroisse de Norgeat, qui sera effective le 1er décembre 1892, l'évêque
de Pamiers cède aux protestations est donne un nouveau prêtre
Jean-Baptiste Mazenc qui restera du 7 août 1898 au 31 janvier 1901.
En 1901 , l’abbé Sabas Maury prendra définitivement en charge l'Église
de Norgeat.
A noter que Sabas
Maury est l'auteur de l'hymne à l’Ariège bien connu de nos anciens :
« Arièjo ô moun païs »
(voir page de l'abbé Sabas
Jean-Marie Aubin MAURY) |
La paroisse n'a plus de desservant en titre depuis le 14
novembre 1961, date du décès de Joseph Teulière, dernier curé de
Miglos. Celui-ci y avait officié pendant un demi-siècle (1911/1961);
il repose dans le cimetière d'Arquizat.
La paroisse de Miglos sera supprimée le 1er janvier
1962 et rattachée à Niaux, Actuellement, et depuis plusieurs années,
c'est le curé de Tarascon qui s'occupe de la paroisse de Miglos.
C'est
en 1967 que le presbytère, contigu à l'église, a été racheté à la commune
(maire : Jean Fauré Braguilh) par le Général Pierre Boulanger, d'Arquizat.
Le
13 janvier 1969, est officiellement créée (à l'initiative de Mme Arlette Boulanger,
en particulier) "l'Association pour la Rénovation de l'Église de
Miglos-Arquizat" (loi de 1901). Cette organisation a obtenu
l'inscription de l’édifice à l'inventaire supplémentaire des Monuments
historiques, le 27 décembre 1973. Depuis lors, des travaux ont été réalisés
sous l'égide des Bâtiments de France, afin de restituer à ce monument son
caractère roman d'origine.
Les
églises de Miglos et de Norgeat font parti de l'ensemble paroissial de Tarascon-sur-Ariège
qui comprend les paroisses de : Alliat,
Arignac, Arnave, Banat, Bompas, Capoulet-Junac, Cazenave, Génat, Gestiès,
Gourbit, Illier-Laramade, Lapège, Lercoul, Mercus et Amplaing, Miglos et
Norgeat, Niaux, Ornolac, Quié, Rabat-les-Trois-Seigneurs, Siguer, Surba,
Ussat. Vicdessos, Auzat, Goulier, Olbier, Orus, Saleix, Sem, Suc-et-Sentenac.
Au service de ces paroisses M. l'abbé Czeslaw Sulkowski et M. René Librero,
diacre.
Contact paroisse :
Tél. : 05.61.05.63.55
Informations et agenda du secteur paroissial de Tarascon sur Ariège
|
|
|
Photo
Joseph Teulière
Devant le presbytère
Photo recadrée de Mr Boisset |
|