Murray, James Erskine (1810-1844)

Pendant l'été 1835, un jeune écossais James Erskine Murray traverse les Pyrénées..

Deux ans plus tard, dans un livre relatant ses souvenirs de voyage il fait le récit d'un écossais qui parcourt les Pyrénées de Perpignan aux montagnes de Bigorre. Il traverse la Cerdagne au moment des guerres carlistes, fait l'ascension du Mont Perdu, découvre dans la grotte de "la brèche de Roland " un commerçant espagnol assassiné par des contrebandiers... 

Il arrive en Andorre par le Coll Civera où il descend la vallée pour atteindre la paroisse Les Escaldes. De là, il monte la vallée d´ Arinsal et traverse les magnifiques gorges de Sant Antoni pour arriver sur la vallée d´Ordino. A la paroisse d'Ordino, le maire organise une fête en son honneur. Le lendemain, il passe le Coll d´Ordino et atteint Canillo. Il monte à Soldeu et il passe le port d´Envalira. Il prend enfin la direction de la France.

Lors de son passage dans la vallée de Vicdessos la vue du château de Miglos l’a particulièrement enthousiasmé: «… La vue de certains vieux châteaux de cette vallée me procura un grand plaisir. Ceux qui ont admiré les ruines sombres et la magnifique situation du château de Campbell, dans la vallée du Devon, et ont eu la chance de visiter la vallée de Vicdessos, trouveront, dans les ruines du château de Miglos, une ressemblance frappante./…/ Maintes fois je suis revenu sur mes pas, afin de jeter un autre regard à ce site…».

Voir la ressemblance avec le Château de Campbell en Écosse ( Diaporama )

Véronique Moulinié Ethnologue,Chargée de recherche CNRS nous dit  :

" Un été dans les Pyrénées de l’écossais James Erskine Murray est le récit d’une traversée d’est en ouest de la chaîne, de Perpignan à Pau, de la Catalogne au Béarn..."

" Si le voyage est d’agrément, l’homme n’en oublie pas pour autant des considérations très pragmatiques. Au point qu’il semble parfois s’adonner à une sorte de « tourisme industriel » bien avant la lettre. Il ne se contente pas de parcourir les Pyrénées pour en apprécier les paysages ; il livre, au fil des pages, un véritable traité d’économie pyrénéenne, traité éclaté mais bien réel. Pour lui, les mines et les forges constituent l’une des richesses essentielles des Pyrénées. Et l’industrie pourrait y être des plus prospères. Mais elles sont très mal gérées. Comme tout le territoire français, du reste. Il ne manque jamais de comparer la situation qu’il découvre au fil de ses pérégrinations avec celle qu’il connaît en Angleterre..."

Véronique Moulinié Ethnologue,Chargée de recherche CNRS 


Dans le cadre de l’année internationale de la montagne décrétée officiellement par l’ONU le 11 décembre 2002 dernier en son siège à New York, l’équipe enseignante de la classe de 4ème D du Lycée Comte de Foix (Andorre-La-Vieille) décida de proposer aux élèves un projet annuel sur ce thème à travers l'étude du livre de James Erskine Murray.

 

Murray, James Erskine (1810-1844)
Un été dans les Pyrénées  / James Erskine Murray ; trad. et annoté par Jean-Pierre Daraux
Ed : Loubatières, 2000 (31-Toulouse : Impr. "L'Union"). - 413 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 25 cm.
Titre original : A summer in the Pyrenees. - En appendice, choix de chants de Despourins.

BN 38856548
04-25890


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Le paysage pyrénéen dans la littérature de voyage et l'iconographie ... - Page 24

de Françoise Besson - 2000 - 463 pages
ces parallélismes paysagers est atteint par Murray lorsqu'il voit dans le château
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A summer in the Pyrennees - Page 220

de James Erskine Murray - 1837
The same features of hill, and wood, and deep ravine, nay, even the very form of
the ruins, are the same in each, and Miglos wants but a pretty village, ...
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