Pendant l'été 1835, un jeune écossais James Erskine Murray traverse les Pyrénées..
Deux ans plus tard, dans un livre relatant ses souvenirs de voyage il fait le récit d'un écossais qui parcourt les Pyrénées de Perpignan aux montagnes de Bigorre. Il traverse la Cerdagne au moment des guerres carlistes, fait l'ascension du Mont Perdu, découvre dans la grotte de "la brèche de Roland " un commerçant espagnol assassiné par des contrebandiers...
Il
arrive en Andorre par le Coll Civera où il descend la vallée pour atteindre la
paroisse Les Escaldes. De là,
il monte la vallée d´ Arinsal et traverse les magnifiques gorges de Sant
Antoni pour arriver sur la vallée d´Ordino. A la paroisse d'Ordino, le maire
organise une fête en son honneur.
Le
lendemain, il passe le Coll d´Ordino et atteint Canillo. Il monte à Soldeu et
il passe le port d´Envalira. Il prend enfin la direction de la France.
Lors de son passage dans la vallée de Vicdessos la vue du château de Miglos l’a particulièrement enthousiasmé: «… La vue de certains vieux châteaux de cette vallée me procura un grand plaisir. Ceux qui ont admiré les ruines sombres et la magnifique situation du château de Campbell, dans la vallée du Devon, et ont eu la chance de visiter la vallée de Vicdessos, trouveront, dans les ruines du château de Miglos, une ressemblance frappante./…/ Maintes fois je suis revenu sur mes pas, afin de jeter un autre regard à ce site…».
Voir la ressemblance avec le Château de Campbell en Écosse ( Diaporama )
Véronique
Moulinié
Ethnologue,Chargée de recherche CNRS nous dit :
" Un été dans les Pyrénées de l’écossais
James Erskine Murray est le récit d’une traversée d’est en ouest de la
chaîne, de Perpignan à Pau, de la Catalogne au Béarn..."
" Si le voyage est d’agrément, l’homme n’en oublie pas pour autant des considérations très pragmatiques. Au point qu’il semble parfois s’adonner à une sorte de « tourisme industriel » bien avant la lettre. Il ne se contente pas de parcourir les Pyrénées pour en apprécier les paysages ; il livre, au fil des pages, un véritable traité d’économie pyrénéenne, traité éclaté mais bien réel. Pour lui, les mines et les forges constituent l’une des richesses essentielles des Pyrénées. Et l’industrie pourrait y être des plus prospères. Mais elles sont très mal gérées. Comme tout le territoire français, du reste. Il ne manque jamais de comparer la situation qu’il découvre au fil de ses pérégrinations avec celle qu’il connaît en Angleterre..."
Véronique
Moulinié
Ethnologue,Chargée de recherche CNRS
Dans le cadre de l’année internationale de la montagne
décrétée officiellement par l’ONU le 11 décembre 2002 dernier en son siège
à New York, l’équipe enseignante de la
classe de 4ème D du Lycée Comte de Foix (Andorre-La-Vieille) décida
de proposer aux élèves un projet annuel sur ce thème à travers l'étude du
livre de James Erskine Murray.
Murray, James
Erskine (1810-1844)
Un été dans les Pyrénées / James Erskine Murray ; trad. et annoté par Jean-Pierre Daraux
Ed : Loubatières, 2000 (31-Toulouse : Impr. "L'Union").
- 413 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 25 cm.
Titre original : A summer in the
Pyrenees. - En appendice, choix de chants de Despourins.
BN 38856548
04-25890
Sur Books Google
Le paysage pyrénéen dans la littérature de voyage et l'iconographie ... - Page 24
de Françoise Besson - 2000 - 463 pagesSur Books Google
A summer in the Pyrennees - Page 220
de James Erskine Murray - 1837