Tableau d'Eugène de Malbos  "Vallée de Vic de Sos" 22 Juillet 1844 Musée Paul Dupuy de Toulouse INV. 58.81.4302 Dim 0.317x0.404 photographie Mr Lefort, musées Paul Dupuy Tous droits réservés Louis Aimé Eugène Bastide de Malbos naît le 21 août 1811, aux Vans, Ardèche, dans la famille de sa mère ; il est le fils de Jules Bastide de Malbos (1782-1867), savant géologue, anobli par Louis XVIII et de Julie de Lahondès Lafigère, née protestante, en 1783. Eugène de Malbos est l'élève et l'ami du peintre toulousain Joseph Latour. Tous les détails sur la vie de Louis Aimé Eugène Bastide de Malbos

Merci à: Monsieur Jean Penent conservateur en chef du Musée Paul Dupuy

Merci à:  Madame Dominique Mazel Bibliothèque Cabinet des Estampes  

Crédit photo Musée Paul Dupuy

Ce musée est né de la volonté de Paul Dupuy (Toulouse, 1867-1944) de donner un cadre approprié à ses collections. Ainsi, ce collectionneur et fervent connaisseur du passé toulousain acheta, en 1905, l’ancien hôtel Besson et entreprit de le restaurer.
Ce musée est municipal depuis 1949. Il a connu après cette date, un développement considérable.
Le musée Paul-Dupuy est constitué d’une part, par les Arts graphiques, c’est-à-dire les dessins et les estampes, et d’autre part, par la Numismatique et les Objets d’Art du Moyen Âge et des Temps Modernes qui constituent le secteur des Arts décoratifs.
Totalement rénové de 1980 à 1985, il réunit aujourd’hui une très importante collection d’œuvres couvrant une période allant du Moyen Age à 1939.
La section des Arts Graphiques (dessins, estampes) est particulièrement riche en œuvres d’artistes toulousains, languedociens et italiens

Le cabinet des dessins: créé en 1949 par Robert Mesuret, premier conservateur du musée. A ce jour, il rassemble plus de 6000 œuvres, du XVe au XIXe siècle parmi lesquelles on retrouve des feuilles d’artistes tels Véronèse, le Tintoret, Delacroix ou Ingres mais également Lafage, Gamelin, Rivalz ou Valenciennes

Le cabinet des estampes: Riche d’environ trente mille gravures, quarante mille cartes postales, cinq mille tirages photographiques, sans équivalent dans la région Midi-Pyrénées.

L’horlogerie: la collection est constituée pour sa part essentielle des cent trente pièces offertes en 1944 par Édouard Gélis à la ville de Toulouse. Couvrant une période allant du XVIe au XIXe siècle.

La pharmacie des Jésuites: La pharmacie dont l’élément majeur est le droguier des Jésuites de Toulouse, réalisé en 1632 par Loïs Behorri. Ce meuble imposant, complété d’un cabinet à deux corps du maître Jean Escoubé, est garni de faïences des XVIIe et XVIIIe siècles provenant en majorité des ateliers de Montpellier et de Toulouse.

Les ivoires: Il s’agit d’une collection de précieuses petites sculptures, dont la pièce maîtresse, provenant de la basilique Saint-Sernin, est un olifant de l’époque romane dit du « cor de Roland ». Ces œuvres s’échelonnent du XIe au XVIIe siècle.